Ce n’était vraiment pas un temps à sortir pour un Leaper, aujourd’hui… Le soleil était haut dans le ciel, régnant seul sur sa mer d’azur. Ses foutues rayons commençaient à me brûler la peau et n’ayant pas envie de ressembler à une grenouille sèche et confite je me dirigeai alors vers le bord du chemin, ombré par les arbres. Je faisais ainsi d’une pierre deux coup, je me protégeais d’une imminente cuisson tout en m’éloignant de l’autre imbécile qui s’émerveillait devant tout ce qu’il pouvait croiser ! Oh !, un papillon, une fleur, le ciel, le soleil, les bâtiments, les arbres... ! Qu’est-ce qu’il est niai cet enfant, c’est pas possible ! Voilà à quoi j’en étais réduit, surveiller un jeune benêt qui serait capable de s’extasier devant un tas de compost ! Mon glorieux passé de démon combattant venait de filer à tout allure vers le néant en emportant sous son bras ma dignité…
« Regardes Frogy ! C’est tellement beau et bien entretenu ici ! », s’extasiait-il, un sourire béat sur les lèvres qui ne faisait que renforcer son air simplet.
Je le regardais depuis l’herbe fraîche, à l’orée du chemin, il parlait dans le vide, j’avais à peine entendu ce qu’il avait dit. Il ne s’était même pas rendu compte que je n’étais plus à côté de lui, quel imbécile ! Il avait intérêt à arrêter de m’appeler comme ça, d’ailleurs, « Froggy » ??!! Sérieusement ?! Pourtant ce n’est pas faute de lui avoir répéter que nous n’étions pas ami ! Mais cet idiot ne comprenait rien à mes croassements ! J’avais réellement hâte que cette incapable sache enfin utiliser ses origines démoniques et que l’on puisse enfin télépathiser. J’étais impatient de voir sa tête quand il pourra enfin entendre tout l’amour et la tendresse que j’avais pour lui ! Mais en attendant, j’étais contraint de l’entendre me parler tout la journée comme si j’étais son animal de compagnie !
« Oh, désolé ! Je ne regardais pas où j’allais, je suis vraiment désolé ! »
Voilà de quoi compléter son portrait de jeune prépubère écervelé… Il venait de percuter un jeune homme avec une tignasse rose bonbon. A force de ne jamais regarder où il allait, ça devait forcément arriver. Je sautillai alors pour me rapprocher de lui, croisant mes doigts palmés pour qu’il ne se soit pas attirer des ennuis...
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Mer 19 Avr - 17:05
Ne jamais faire attendre une fille !
Feat. Hope & Renzô
«De la pureté du Soleil, des pétales de roses…Opération drague en cours ! »
Il fallait avouer que dans l’immédiat, cette phrase n’avait ni queue ni tête. Mais pour en comprendre l’intérêt et le sens, plaçons-nous dans l’envers du décor. L’Académie de la Croix-Vraie, prestigieux établissement de l’Education, style occidental. Des élèves majoritairement prodigieux et surtout… Des élèves aussi étranges et mal tournés que Renzô. Parlons de notre cher Rosé d’ailleurs, que faisait-il ce jour là ? « Chut, je suis en observation ! », Ah vraiment ? C’était un jour comme les autres, un jour sans prise de tête, un jour jovial pour notre apprenti exorciste. Ce jour-ci était assez ensoleillé, le printemps était déjà bien présent après des températures hivernales assommantes de ces derniers mois. Le printemps était une saison que Renzô appréciait particulièrement, notamment pour ce que ses températures légèrement chaudes pouvaient engendrer. Au printemps, le Soleil offrait un merveilleux teint aux jeunes étudiantes, elles étaient plus radieuses, plus joyeuses à l’idée de pouvoir profiter de leurs journées.
Notre Don juan favori était enfin en pause. Après avoir passé des heures sur une chaise à noter à moitié ses cours, il était bien ravi d’avoir un peu de temps libre. Il était sortit de la salle en s’étirant tel un vieux chat rouillé, baillant tel un paresseux. Il n’était pas sûr d’avoir retenu ce que les professeurs disaient, mais de toute évidence, il allait encore avoir des résultats potables. Intelligent mais feignant, n’est-ce pas Renzô ? Tu te baladais tranquillement dans les couloirs après avoir quitté tes camarades de classe. Tu étais de bonne humeur aujourd’hui et il n’était pas question qu’on te gâche ce moment, notamment avec une histoire de gobelins mal finie. D’une seconde à l’autre, le regard de Renzô se heurta à de généreuses formes féminines. Sa passion était là, la gente féminine mieux que les livres érotiques. De belles et vraies histoires d’amour ! Euh…Vous m’excuserez, mais j’avais des doutes là-dessus. Voyez par vous-même, une action n’attendue.
-Il n’y aura plus de rencard entre nous Shima, c’est moi ou rien !
Là, tu venais de te faire recaler sévèrement très cher. Encore une fille qui t’appréciait et qui avait remarqué que tu ne voulais pas aller plus loin…. « J’aurai dû lui dire oui ! », vil crétin. Ce n’était pas la première fois, Renzô avait la chance d’avoir des rencards avec de jolies filles, mais il n’acceptait pas vraiment le terme « couple ». Comment être libre si on était…. En couple voyons ! Notre Rosé voyait ça comme une prison, pourquoi donner de l’amour qu’à une fille quand on pouvait en combler plusieurs selon lui… Eh bah mon vieux, il n’était pas prêt de se caser celui-là. Renzô pleurait de joie dans les allées de l’établissement, il aurait pu tomber en dépression… Mais il y avait vraiment des erreurs de systèmes à réinitialiser chez lui. « Une fille me largue, j’en retrouve dix, je suis heureux ! », tout s’expliquait. Il fallait que je vous l’avoue, même moi j’avais du mal à le comprendre. Enfin, il était encore au poil, c’était déjà ça. Tu finis par trouver un groupe d’étudiantes en train de papoter un peu de mode, information à noter. Nouvelle ligne de mir pour Renzô, il se cacha discrètement derrière un pilier et entama une nouvelle observation. Il sortit son fameux carnet de notes… Quand il se sentit bousculer.
En temps normal, n’importe qui aurait pu péter un câble. Renzô n’était pas n’importe qui, il orienta lentement son regard vers son « agresseur » et soudain, ses yeux s’écarquillèrent. Il reconnaissait ce petit homme, il l’avait déjà vu mais où ? « Ah oui, il est dans la section exorcisme ! », en effet. Renzô était bien content de le croiser, mais dans l’immédiat, il gênait un peu le petit. Sans prévenir, tu te postas derrière ton camarade puis tu enlaças son cou d’un bras et d’un sourire, tu déclaras :
«Oye, parles moins fort, tu vas me faire griller. Tu es bien Hope ? Désolé, je n’appelle pas les camarades par leur nom de famille. »
Renzô était un peu contrarié, mais il était toujours sympa avec tout le monde, c’était ainsi. Son regard s’orienta de nouveau vers le groupe de filles de tout à l’heure et de là, il eut un déclic. On pouvait le dire, Renzô était précoce et du coup, il se posait des questions au sujet des générations suivantes. Peut-être que les collégiens ne s’intéressaient pas au romantisme ou pire… Aux filles ! Frustré par cette pensée, il enleva son bras de son nouvel interlocuteur pour placer la main de ce dernier dans sa poche, petit style.
« Pourquoi les filles sont si mignonnes, c’est trop cruel pour mes yeux… Hey, tu as déjà fait une déclaration à une fille ? »
Bon sang, Renzô comment osais-tu ? Tout le monde n’était pas comme toi ! Notre Rosé avait d’ailleurs remarqué la présence d’un amphibie, mais il n’avait pas encore percuté qu’il s’agissait d’un démon.